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Jeudi 9 et vendredi 10 novembre 2023

Colloque

POURQUOI LA VIOLENCE ?

Avec la participation d'Olivia Gazalé et de Sam Touzani

En novembre 2022, posant les pieds dans les pas d'Einstein et Freud, nous nous demandions «Pourquoi la guerre?». Cette question, nous la posions aux sociétés, mais aussi aux couples, aux familles et aux institutions. Elle nous taraude plus que jamais, mais cette année, nous la déclinerons un peu différemment en nous demandant «Pourquoi la violence?».

 

Etymologiquement, la violence consiste à «forcer» quelqu'un ou quelque chose à aller dans un sens non prévu. Il en découle que s'il existe, comme nous l'avons montré en 2022, une «emprise fonctionnelle» et une «emprise déviante» (Eiguer, 1989), la violence peut être «constructive» ou «destructive» suivant l'usage qu'on en fait.

 

A partir du concept de «virilisme», nous examinerons différentes formes de violence dans les couples, les familles, les institutions et les communautés, puis nous consacrerons toute une journée aux «extrémismes violents», et nourrirons cette réflexion d'un spectacle de Sam Touzani intitulé «Cerise sur le ghetto. Le pouvoir de dire non».

 

Direction scientifique: Jean-Claude Maes

Modération: Richard Hallez

Francisco de Goya 1819-1823 

Saturno devorando a un hijo

 

Programme

      

Jeudi 9 novembre 2023 de 8h00 à 17h30

   

8h00 Accueil (en chanson)

   

  

   

8h30 Première plénière

   

>>> Introduction

Jean-Claude Maes, psychologue, psychothérapeute, docteur en sciences de l’information et de la communication (SIC), président de PREFER asbl

  

>>> A l'origine des violences sexistes et sexuelles : le rôle des stéréotypes de genre

Olivia Gazalé a enseigné la philosophie pendant 25 ans en classes préparatoires, à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et aux Mardis de la Philo, dont elle est la co-fondatrice et l’ex-présidente. Elle s’est fait connaître par ses articles publiés dans Philosophie Magazine et des contributions à plusieurs ouvrages collectifs. Puis elle a écrit deux essais remarqués : en 2012, Je t’aime à la Philo. Quand les philosophes parlent d’amour et de sexe (2012), et en 2017, Le mythe de la virilité. Un piège pour les deux sexes, tous deux publiés chez Robert Laffont.

Argument: Comment expliquer la perpétuation d’une violence massive envers les femmes dans des pays, qui, comme le nôtre, la condamnent pénalement et se disent égalitaristes ? Et si, pour construire un monde moins violent, il fallait commencer par déconstruire nos représentations ancestrales du féminin et du masculin et nos vieux schémas de pensée ?

  

>>> Débat

  

>>> Suite du débat autour d'un café (en chanson)

   

  

    

10h45 Deuxième plénière

   

>>> Le rôle de l'emprise dans les violences conjugales

Pascale Jamoulle, anthropologue, $.

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>>> Débat

     

>>> Suite du débat autour d'un déjeuner (en chanson)

    

  

    

13h30 Troisième plénière

   

>>> Séparations parentales hautement conflictuelles: en quoi les études de genre peuvent-elles éclairer notre terrain (sans nous aveugler)?

Catherine Denis est psychologue clinicienne et intervenante familiale au Centre liégeois d'intervention familiale  dans le secteur de l’Aide à la jeunesse à Liège, en Belgique. Depuis une dizaine d'années, ce service reçoit de nombreux mandats concernant des séparations parentales conflictuelles, ce qui a amené l’équipe à développer de nouvelles façons d'intervenir dans ces situations. Mme Denis est également directrice de Parole d’Enfants, une association qui développe différentes activités en faveur de l’enfance en danger, principalement sous la forme de stages de formations et de congrès destinés aux professionnel·le·s de la relation d’aide, de l’accompagnement et du soin.

Argument: Bon nombre de professionnel·le·s de l’aide à l’enfance se retrouvent aujourd’hui devant des situations très difficiles où des parents se déchirent après leur séparation, parfois pendant de très nombreuses années, ce qui fait vivre un enfer à leur(s) enfant(s).

Derrière chaque situation étiquetée «haut conflit parental» se cache la réalité singulière d’une famille, dont il s’agit d’arriver à distinguer les contours malgré le brouillard du diagnostic de «parents en conflit».  Jusque quand peut-on être d’accord avec l’appellation de conflit? Quand doit-on plutôt dénoncer des mécanismes de violence et de domination?

De plus en plus, les parents arrivent dans nos consultations en s’étant intéressés, tout comme nous, à ce flot de nouvelles publications sur la parentalité, les relations hommes-femmes, les violences sexistes et sexuelles.  Alors que penser de ce père décrit comme manipulateur ou de cette mère qualifiée d’aliénante? Comment réagir face à cet homme qui se dit victime d’un complot féministe ou à cette femme qui a perdu la garde de son enfant après avoir accusé le père d’agressions sexuelles sur celui-ci?

Autant de questions qui ne peuvent se contenter d'épouser la courbe des statistiques et qui doivent être, dans la clinique, l’objet d’une évaluation approfondie. Ici pas de règle générale: le particulier est de mise.  Pour ce faire, une connaissance pointue des mécanismes de domination peut se révéler un éclairage très précieux pour l’intervenant·e, tant qu’il ou elle n’a pas l’impression d’avoir un projecteur braqué en plein visage dans le but de l’aveugler.

    

>>> L'inceste, un triple crime

Jean-Claude Maes, psychologue, psychothérapeute, docteur en sciences de l’information et de la communication (SIC), président de PREFER asbl.

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>>> Débat

     

>>> Suite du débat autour d'un café (en chanson)

    

  

    

15h30 Quatrième plénière

   

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Alexia Jacques, docteur en psychologie.

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>>> Débat

     

>>> Fin de journée (en chanson)

    

  

 

      

Vendredi 10 novembre 2023 de 8h30 à 17h30

   

8h30 Accueil (en chanson)

   

  

    

9h00 Cinquième plénière

   

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>>> La guerre psychologique comme forme de violence pendant la première guerre mondiale

Othmane Mouyyah, Master en Histoire contemporaine, assistant-chercheur  au sein du Centre de recherches en Sciences de l'Information et de la Communication (ReSIC) de l'ULB.

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>>> Débat

     

>>> Suite du débat autour d'un café (en chanson)

    

  

    

11h00 Sixième plénière

   

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>>> Débat

     

>>> Suite du débat autour d'un déjeuner (en chanson)

    

  

    

13h30 Septième plénière

   

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Serge Escots, docteur en anthropologie, psychothérapeute familial, directeur de l'Institut d'Anthropologie Clinique (Toulouse).

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>>> Entre droits fondamentaux et surveillance. Les effets secondaires de la lutte contre la radicalisation sur les musulmans belges

Nadia Fadil, sociologueanthropologue, autrice et faiseuse d'opinion belge, est chargée de cours au département d'anthropologie de l'Université catholique de Louvain (KU Leuven) et mène des recherches sur le multiculturalisme, l'ethnicité et la race, la religion et l'islam.

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>>> Débat

     

>>> Suite du débat autour d'un déjeuner (en chanson)

    

  

    

15h30 Huitième plénière

   

>>> Cerise sur le ghetto. Le pouvoir de dire non

Sam Touzani, comédienmetteur en scèneauteurdanseur-chorégraphe, auteur et présentateur de télévision belge, est engagé dans le combat en faveur de la démocratie, de la laïcité et pour le féminisme.

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>>> Grand débat

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>>> Fin de journée (en chanson)

    

  

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