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P. comme Prévention

 

Le fil conducteur de ce site est le commentaire du nom de notre asbl:

 

Prévention, Recherche et Formation : Emprise et Résilience

 

Trois missions, deux thèmes. La première mission de PREFER asbl est la prévention. Cette mission prend diverses formes allant de la prévention primaire à la prévention quaternaire.

Ceci se traduit par diverses activités rencontrant la mesure M2.5 du Plan Global de Sécurité et de Prévention 2021-2024.

A qui s'adressent ces consultations?

 

Les personnes concernées par la radicalisation (incluant les proches non radicalisé·e·s) peuvent avoir des difficultés à trouver un accompagnement adapté dans les structures classiques.

 

La prévention secondaire consiste essentiellement, pour PREFER asbl, à recevoir les proches (parents, conjoints, etc.) de jeunes (et parfois moins jeunes) personnes qui ont été embrigadées, proches qui ne savent plus comment se positionner face à un discours et un comportement qui les inquiètent et/ou leur font violence.

 

La prévention tertiaire s'adresse à des personnes déradicalisées ou en voie de déradicalisation ou de retour de zones de conflit qui traversent une période de mal-être profond et/ou de questionnement et essaient de retrouver une place dans la société. Il peut s'agir de suivis de probation, parfois dans le cadre d'une CSIL-R.

 

L’équipe est composée de psychologues spécifiquement formé·e·s en psychotraumatologie et à l'aide aux victimes d'emprise.

  

Quelles sont les conditions?

 

Depuis 2018, grâce au soutien de safe.brussels, nous proposons des consultations psychologiques adaptées à ces situations: les premières séances (accueil) sont gratuites, les séances suivantes (aide ou psychothérapie) sont payantes, mais selon les moyens de chacun·e. Un remboursement partiel est possible via la mutuelle.

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Premier point d'attention: nous sommes limité·e·s par nos conditions de subventionnement aux résident·e·s de la Région de Bruxelles-Capitale.

 

Second point d'attention: aux termes de la convention que nous avons signée avec safe.brussels, nous devons donner la priorité aux dérives radicalistes (radicalisations politiques, religieuses et autres). Mais le PGSP 2021-2024 prévoit une certaine transversalité faisant que nous pouvons également apporter une première aide sur l'axe 1 d'intégrité physique et psychique des personnes. Ce point devrait se confirmer avec le prochain PGSP.

La prévention quaternaire désigne initialement l’ensemble des soins auprès de malades qui ont dépassé le stade des soins curatifs et qui se trouvent parfois aussi en phase terminale. Ce n'est évidemment pas de cela dont nous nous occupons, mais de deuil, donc de résilience, à travers l'organisation de groupes de parole.

A qui s'adressent ces groupes de parole?

 

Les groupes de parole ont pour objectif d'accompagner le deuil et de favoriser l'acceptation du changement. Ils complètent la prévention secondaire et la prévention tertiaire en permettant aux personnes concernées de se rencontrer autour d'une expérience commune difficile à partager avec des personnes qui ne l'ont pas vécue.

  

Quelles sont les conditions?

Nous commençons toujours par rencontrer les candidat·e·s en entretien individuel gratuit, afin d'évaluer ensemble la pertinence du dispositif et de décider, parmi les groupes programmés, lequel serait le plus adéquat. Les séances de groupe sont payantes, mais il s'agit d'un coût symbolique de cinq euros la séance d'une heure et demie.

Le descriptif du projet précise que les suivis sont «prévus en concertation avec les autres institutions impliquées».

 

L'expérience montre que parfois, la meilleure intervention n'a pas lieu en consultation ou en groupe de parole à PREFER asbl, mais dans un lien avec un·e intervenant·e professionnel·le qui préexistait à la dérive de l'emprise. C'est pourquoi, nous proposons également des supervisions cliniques spécialisées.

A qui s'adressent ces supervisions cliniques?

 

A tout·e intervenant·e professionnel·le confronté·e à une dérive de l'emprise et plus spécifiquement à une dérive radicaliste, qui se sent en difficulté face à son usager faute de bien comprendre les enjeux de cette dérive. Une priorité est donnée aux intervenant·e·s de première ligne des services communaux de prévention (gardien·ne·s de la paix, TSR, etc.), des CPAS, de la police intégrée et des administrations impliquées dans la sécurité et la prévention (gardien·ne·s de parc, assistant·e·s de justice, enseignant·e·s, etc.).

  

Quelles sont les conditions?

Travailler en Région de Bruxelles-Capitale. Ce service est totalement gratuit.

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